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Agriculture

Greenpeace célèbre les 10 ans de la Semaine pour les alternatives aux pesticides

Cette année, la Semaine pour les alternatives aux pesticides (SPAP) fête ses 10 ans. A cette occasion, partout dans le monde, des événements sont organisés autour des solutions existantes pour vivre sans pesticides.

La France, malgré sa bonne volonté affichée, reste toujours sur la première place du podium européen des plus gros consommateurs de pesticides. Pourtant des solutions pour vivre sans pesticides existent ! Et c’est bien ce que souhaitent démontrer les participants à la semaine pour les alternatives aux pesticides.

Pour cette 10è édition de la SPAP, un Tour de France est organisé par Générations Futures. Chaque jour, une avancée ou un enjeu fort autour des pesticides est mis en avant dans une ville. Le thème de cette journée du 28 mars est l’interdiction des néonicotinoïdes par la Commission européenne.

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Aujourd’hui, dans 20 villes de France, Greenpeace met à l’honneur un modèle agricole sain, respectueux de l’environnement, en informant sur les pratiques alternatives, en allant à la rencontre d’agriculteurs engagés et en dénonçant les dangers que représentent les néonicotinoïdes pour les pollinisateurs et la biodiversité.

L’avenir des pollinisateurs entre les mains du Sénat ?

Le 19 mars dernier, l’Assemblée nationale a adopté, contre l’avis du gouvernement, un amendement à la loi sur la biodiversité demandant l’interdiction de toute substance insecticide de la famille des néonicotinoïdes à partir de 2016. Cette loi devrait être discutée par le Sénat dans les mois qui viennent.

C’est une bonne nouvelle, mais du chemin reste à faire. En effet, une telle position de la France, doit pousser l’Union européenne à étendre l’interdiction actuelle sur les néonicotinoïdes. Pour le moment, l’interdiction européenne ne porte que sur trois néonicotinoïdes, et non sur l’ensemble des produits de cette famille d’insecticides. De plus, il s’agit d’une interdiction partielle qui ne concerne pas tous les usages.

La Commission européenne devrait réévaluer les nouvelles données scientifiques disponibles d’ici la fin de l’année 2015 et décider de supprimer, ou au contraire de consolider, cette interdiction.

C’est pourquoi il faut rester vigilant quant à la position à venir du Sénat. Si le Sénat français vote cet amendement, la France serait le 2e pays en Europe, après les Pays-Bas, à voter l’interdiction de ces pesticides sur un plan national.